LES APÉROS INDUSTRIELS SPÉCIAL POMPON

Toujours aussi immaculé le Singe Blanc ?

En toute transparence, il faut avouer que non. D’ailleurs, l’a t-il déjà été ?

Après de multiples tournées tous azimuts aux quatre coins du monde, cette musique ultra non connotée, sorte de recomposition géniale sortie du fond d’un maelström de déchets puants, a su conserver toute sa fraîcheur malgré une date de péremption hors d’âge. Point de comparaison, cette espèce de groupes est d’ailleurs en voie d’extinction. Tout comme le Tigre blanc de Sibérie, Le Singe Blanc pourrait trouver en Poutine un mécène. Mais ce singe-là ne se laisse que peu amadouer par les sirènes du showbiz. D’ailleurs, l’entend-il montrer les dents, mugir sur scène son verbiage incompréhensible plaqué métal, sur des notes de double basse mutilées par une batterie sourde qui marque les pulsations d’un cœur toujours battant ?

Le Singe Blanc fait son chemin, il fera peut-être partie de ces espèces qui survivront à la destruction, et se serviront de nos restes pour produire de nouvelles merveilles, pour ceux qui resteront.

Ce singe est pur, c’est en cela qu’il est blanc.

Les Ostendo-Gantois d'Alpha Whale donnent au Micro des petits airs de Californie. Entre Allah-Las de la digue belge et surf sous psychotropes, les Flandriens, qui s'apprêtent à enregistrer leur premier album, démontrent que la plage n'est pas toujours plus ensoleillée ailleurs. Un chouette son, de bonnes chansons habitées par un vrai sens de la mélodie. 

Los Hermanos est un groupe de Techno de Detroit composé à sa création en 2002 de DJ Rolando, Gerald Mitchell, Dan Caballero et Santiago Salazar. Los Hermanos est également le nom du label, distribué par Submerge Distribution, sur lequel sont parus les premières productions du groupe. Après le départ de DJ Rolandoen 2005, les productions de Los Hermanos sont aujourd'hui presque exclusivement le fait du seul Gerald Mitchell qui viendra nous balancer un dj set dans les forges! 

Deux grands noms de la scèn electro belge, Eric Beyssens (Eric Powa B) et Tofke,  se sont associés pour un projet Techno - House. Ils viendront présenter leur EP "Le soleil et ta mère" qu'ils viennent de réaliser sur Homecoming. 

Rencontre probablement improbable entre Le Maestro Pompon et le jeune chien fou Evil Dick. Une Visite à travers 40 années de rock'n roll.... 40 ans...bigre, le jeune chien fou n'était même pas encore né !

Organisateur depuis fin des années 90 et dj depuis plus de 20 ans, voilà les deux grandes passions de Globul. Son parcours s'initia fin des années septante en découvrant des artistes tels Pierre Henry, ou Marvin Gaye, mais surtout cet énigmatique groupe appelé "Kraftwerk". le ton etait donné ! S'en suivira un engouement pour toute la génération new wave, punk & industrielle, à travers d'artistes comme The Clash, Tuxedemoon, Grauzone, Front 242, Nitzerebb ou Neon Judgment, Globul commença à animer de nombreuses soirées et s'occupa de plusieurs émissions de radios locales. Fin des années 80, il se rendit en Espagne ou il fut résident dans différents clubs à San Sébastian et Santander. Ses sets sont connus pour être variés et fortement chargés en sonorités disco, acid, Tech, Detroit, un mélange éclectique entre les sons Old School & New school :  la deep-tech & les rythmes tribaux, Son plaisir, c' être en osmose totale avec le public grâce à une programmation originale et non linéraire. 

« Interlopolis. Métropole interlope. Plurielle et singulière. Universelle. Anonyme. À mille lieues d’ici, de là-bas. N’importe où et partout. Ville dans la ville. Parcourue. Inconnue. Si peu reconnue. New York, Montréal, Toronto, Berlin. De ces villes aux mille splendeurs, c’est elle que je retiens. Au cœur de chacune d’elles, elle fourmille. S’offre au regard de tous. Au détour d’un boulevard, à l’arrière d’un block. Loin de cette foule qui s’amasse, de cette masse qui s’affole. Sa beauté saute aux yeux. Sa beauté éblouit. Mais combien s’en détournent. Les blessures du temps, les failles, les oubliés de la vie se voient mais se négligent. Trop les ignorent et la fuient. Elle, enivrante pour qui s’y aventure, envoûtante pour qui s’y perd. Interlopolis. Royaume des perdants magnifiques. »

Maritie Pierotti a suivi les cours de photographie à l’Académie des Beaux-Arts Alphonse Darville.

Se qualifiant plus de passeur de disques que de DJ, Curver n'en aime pas moins construire des univers sonores sur base des morceaux qu'il choisit. A l'invitation des Festivals de Wallonie, il a revisité son patrimoine discographique à l'aune d'une fusion entre la musique classique et l'électronique, prolongement aux platines de ce mariage d'un soir audacieux avec le Rockerill.
On retrouvera à ses côté le VJ Johan Flamey, alias Mydatah. A la recherche incessante de nouvelles techniques, son univers repose sur des formes graphiques en tout genre. Mydatah « revisite » ainsi d'anciens films noir et blanc d'un autre temps et les mixe couche après couche avec des jeux de lignes graphiques. Cette construction minutieuse est effectuée, en totale improvisation, au fil de la musique diffusée!